La vulgarisation des dénominations de bulles « économiques », « financières » ou « spéculatives » ne reflète qu’un même phénomène aux caractéristiques identiques. Une bulle financière se forme d’excès de demande sur un actif ou produit financier qui entraîne une augmetation forte des prix par rapport à sa valeur intrinsèque (valeur actuelle fondamentale). L’éclatement d’une bulle caractérise son apogée lorsque les prix atteignent un sommet et que la tendance des prix se renverse. Le mécanisme inverse d’une bulle est un « crash » qui représente une chute significative d’un actif par la vente en masse des investisseurs pour fuir le marché. Ces phénomènes mènent souvent à la panique d’achat ou de vente de masse et n’incitent pas à l’investissement de long terme.
Une bulle finit toujours par exploser car « les arbres ne montent jamais jusqu’au ciel », c’est-à-dire que la demande s’inverse obligatoirement pour faire place à la vente.
Une bulle financière présente trois phases « de gonflement » : l’injection, qui caractérise l’arrivée des premiers investisseurs « smart money », la prise de conscience pendant laquelle les investisseurs institutionnels commencent à investir en masse puis la mania où les media participent à l’investissement de masse en communiquant au grand public l’opportunité d’investissement et lorsque les prix s’enflamment et la spéculation prend place.
Certaines bulles sont particulièrement connues :