Le shadow banking caractérise des activités d’intermédiation de crédit procurées par des entités en dehors du système bancaire régulé. Le shadow banking présente donc un système de financement alternatif risqué puisqu’il ne fait pas l’objet d’une régulation. Ces activités sont principalement de la titrisation de crédit, les repos (repo Market) et la gestion alternative. Ensuite ces principaux acteurs sont les hedge funds, les fonds d’investissement et fonds souverains ainsi que les paradis fiscaux (offshore). Également des mécanismes comme de fort effet de levier ou le placement offshore avec des sociétés écrans sont souvent utilisés.
Depuis les années 80 la globalisation financière et la transformation des banques en banque universelles ainsi que l’innovation ont favorisés l’apparition du shadow banking.
L’essence même du shadow banking est de ne pas être régulé donc se pose le problème de savoir comment limiter les risques systémiques qu’engendre le shadow banking sans régulations trop lourdes.
Ce qui inquiète les autorités c’est leur taille dans le monde et surtout son opacité, car il répond à un contournement de la réglementation bancaire classique.
Le shadow banking assume tout de même un rôle de « soupape de l’économie » en prenant à sa charge un risque de contrepartie important et favorise également l’efficience des marchés.