Valeur de l’entreprise

En bref

La valeur d’entreprise (Entreprise Value ou EV), ou valeur de l’actif économique (VAE), est la valeur attribuée par le marché à l’ensemble de l’appareil opérationnel de l’entreprise. Elle correspond donc à une synthèse de l’évaluation d’entreprise par différents acteurs, notamment les actionnaires et banquiers. On considère en général, et de manière trop approximative, que la valeur d’entreprise est égale à la somme des valeurs des capitaux propres et de la dette nette du cash disponible. Il convient cependant de faire des ajustements supplémentaires.

VAE = Capitalisation boursière + Valeur de la dette nette + Delta

Ce delta vient notamment du fait que l’on doive ajouter à la valeur des capitaux propres et de la dette les intérêts minoritaires et lui soustraire la part mise en équivalence.

Le 18 janvier 2015, Toyota Motor avait une enterprise value de 332,04 milliards de dollars et une capitalisation boursière de 204,45 milliards de dollars. Google avait une enterprise value de 289,36 milliards de dollars et une capitalisation boursière de 346,28 milliards de dollars. (source : ycharts.com).

Ensuite

La valeur d’entreprise est un indicateur prisé par les investisseurs, qui est bien souvent préf��rée à la capitalisation boursière. Elle inclut notamment la dette due à échéance par les actionnaires aux créanciers et qui doit donc être prise en compte dès l’achat. Elle est donc plus représentative de la valeur totale de l’entreprise.

La valeur d’entreprise est également importante lors de l’évaluation d’une entreprise via la méthode des ratios. Les ratios les plus utilisés à partir de la valeur d’entreprise sont les multiples d’EBIT et d’EBITDA.

La part détenue par les investisseurs minoritaires dans la filiale sont en effet intégrés dans le bilan consolidé ligne par ligne lors d’une consolidation globale et, par soucis de cohérence, la valeur de l’entreprise doit les inclure elle-aussi. Ainsi, on ajoute aux capitaux propres et à la dette les intérêts minoritaires.

En revanche, dans une consolidation par mise en équivalence, on n’ajoute pas au bilan de la société mère le bilan de la filiale ligne à ligne. Ainsi, par soucis de cohérence, la valeur détenue par la maison-mère dans la filiale doit être retranchée et elle est soustraite aux capitaux propres et à la valeur de la dette.

AUTRES DEFINITIONS

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